Qui suis-je ?

Cyanotype

Je m'appelle Adéline Vien. Mes racines plongent dans la terre de Mémoire de l’Aisne et dans l’Aveyron, à Durenque, un petit village niché entre le Ségala et le Lévézou. Aujourd’hui, elles s’épanouissent en terres aindinoises, où j’enseigne en tant que professeure des écoles dans un village de l’Ain, tout en cultivant ma passion pour les cyanotypes.

Je remonte le temps – toujours lui, encore lui… Celui qui s’égrène et imprègne chacun de mes cyanotypes. C’est ainsi que je pars à la découverte, en compagnie de mes deux filles, Emma et Agathe, des visages multiples et admirables de l’Ain. Nos pas nous mènent à travers le Revermont, la Bresse, le Pays de Gex, le Haut et le Bas-Bugey, où j’ai élu domicile.

Peu à peu, les sens s’éveillent. Mon regard, déjà affûté par mes premiers pas au fusain et aux pastels, s’aiguise encore. Cette fois, c’est à travers l’objectif de mon appareil photo que j’arpente les chemins, toujours un peu plus loin, toujours un peu plus haut. Les week-ends et les vacances deviennent des parenthèses de randonnées et de bivouacs, des Aravis à la Vanoise, en passant par le Haut Giffre. L’œil s’emplit de paysages, la main effleure la nature.

Et puis vient la rencontre avec le cyanotype. Il répond à cette double envie : capter l’éphémère à travers la photographie et toucher, cueillir, manipuler les éléments naturels. C’est un appel, toujours. Dès lors, la nature devient un terrain de jeu inépuisable.

Quand vous vous penchez sur un cyanotype, vous plongez dans un fragment de mon histoire… mais aussi dans une résonance avec la vôtre. Pourquoi ce cyanotype plutôt qu’un autre ? Vos yeux ont reconnu une émotion, un souvenir enfoui dans votre mémoire. Le cyanotype convoque le passé, il ravive une sensation. Laissez-vous porter par votre sensibilité